Dans la plupart des cas, la peur d’aller chez le dentiste d’écoule d’une expérience malheureuse, vécue dans le passé, et dans laquelle le patient a éprouvé une certaine douleur.
La gestion de la douleur est donc l’aspect le plus important de notre profession. Si elle n’est pas prise en compte (en plus de se retrouver, en tant que professionnel, à travailler dans des conditions horribles au quotidien), la peur du dentiste se généralisera dans la population, et donnera lieu à des comportements d’évitement. Les gens n’iront plus se faire soigner, leur qualité de vie et leur santé en souffriront grandement.
En Belgique ces dernières années en moyenne, seule 50% de la population est allé chez le dentiste chaque année. Et ce, malgré toutes les recommandations et campagnes de prévention. Par oubli, négligence, mais aussi par peur.
La douleur ressentie par le patient est tout à fait subjective et ne doit pas être prise à la légère. Qui sommes-nous pour pouvoir juger la douleur ressentie par notre voisin ? C’est parce que nous sommes concernées par cette problématique que nous mettons en place une série de paramètres.
Il ne faut pas avoir peur de communiquer au dentiste que l’on ait peur ou que l’on ait mal.
L’anesthésie (la fameuse piqure) n’est pas là pour tourmenter, au contraire, elle est là pour soulager et faire disparaitre la douleur. En plus, avant de réaliser ce geste, le patient peut demander au dentiste d’endormir la muqueuse avec un petit gel anesthésiant. Les produits actuels sont efficaces.
L’anesthésie indolore.
Le patient doit savoir qu’à n’importe quel moment, si quelque chose le dérange, il peut stopper le soin en levant la main gauche. Le patient doit rester en contrôle de la situation.
Si le patient hésite avant de se faire soigner. Il peut venir une première fois pour faire un diagnostic complet de sa bouche. Un rendez-vous où l’on ne touche pas aux dents, l’occasion de parler et de poser des questions. De se familiariser au lieu et au dentiste. Et ce, à fin de créer une relation de confiance.
